Thajmint, le refuge de la reine Dihya [vidéo]

Thajmint est sans doute l’un des endroits les plus mystérieux, les plus secrets et les plus beaux d’Algérie. Sur la crête des falaises où poussent abondamment genévriers et figues de Barbarie, des maisons de pierre avec poutres forment le village millénaire, déserté depuis le début de la guerre d’Algérie, en 1954 . Pour stocker blé, orge, dattes, huile, des greniers de type troglodytique, dont il ne reste que des ruines, ont été érigés à même les parois de la muraille. Pour accéder à ce nid d’aigle où les populations de l’époque devaient tenir des sièges de plusieurs mois, voire de plusieurs années, pour résister aux invasions étrangères, deux seules possibilités : monter à la force des bras ou à l’aide d’une échelle fabriquée à base d’alfa. C’est sur ce promontoire, où la vue peut porter par temps clair à des dizaines de kilomètres, jusqu’aux plaines de Biskra, que Dihya et ses tribus surveillaient l’arrivée des troupes arabes .

Il vous offre le spectacle ahurissant de tout un village niché dans le creux d’une falaise sur une même ligne.
De cette forteresse du sud de l’Aurès, la reine Dihya combattit farouchement les envahisseurs arabes. Plus de 1 300 ans après sa mort, elle demeure le symbole de la résistance amazigh.

Le reportage ci-dessous nous offre un aperçu sur la beauté ensorceleuse du site et pose également quelques  sur l’histoire de la reine berbère et sa résistances héroïque face aux arabes .

Bon visionage