Mostefa Ben Boulaïd (1917-1956) : la disparition d’un géant de l’histoire de l’Algérie

Il y a soixante ans, le 23 mars 1956, Mostefa Ben Boulaïd, le chef de la Zone 1 de l’Aurès, est victime d’un attentat concocté dans les officines du service «Action» du SDECE  français et accompli par les hommes appartenant au Groupement léger d’intervention (GLI), au mois de mars 1956.

L’évocation du nom de Mostefa Ben Boulaïd symbolise à lui seul la résistance d’un peuple et sa détermination à mettre fin à la situation coloniale en recourant à la lutte armée. Dans l’Aurès, son berceau natal, il est l’homme du hizb el thawra, le parti de la Révolution.

Son dévouement et son charisme lui assurent une rapide mobilisation des hommes en vue de la libération de l’Algérie de l’occupation coloniale.

Le devoir de mémoire et les progrès de l’historiographie nous enjoignent de rappeler les principales étapes de son parcours avant sa disparition.

Du militant au PPA-MTLD au fondateur du FLN/ALN

C’est au cœur de la Seconde Guerre mondiale que  le PPA s’implante durablement dans le massif de l’Aurès. C’est Mahieddine Bekkouche, un militant  originaire de la ville de Bône/Annaba et assigné à résidence à Arris, au cours de l’année 1943, qui va jouer un rôle crucial dans la création des premières cellules. Parmi les premiers recrutés, on relève le nom de Smaïhi Zerrari, responsable de la cellule d’Arris. C’est dans sa boulangerie qu’il tient régulièrement des réunions avec des habitants d’Arris et des alentours. Durant cette période, Mostefa Ben Boulaïd est quasiment absent d’Arris en raison de sa mobilisation durant la Seconde Guerre mondiale.

L’entrée de Mostefa Ben Boulaïd au PPA est liée à la tournée clandestine que Mohamed Belouizdad entame dans l’Est algérien, dès juillet 1945.  C’est alors qu’il chargea  Mohamed Assami, un militant de Biskra, de la réorganisation du parti à l’échelle de la région Aurès.

C’est dans ce contexte que l’on peut situer l’adhésion de Mostefa Ben Boulaïd au PPA-MTLD. Mohamed Assami participe à la mise en place de la kasma d’Arris avec comme chef  Salah Mokhtari, comme trésorier Smaïhi Zerrari (fin de l’année 1945 ou début 1946). Mostefa Ben Boulaïd est alors chargé de la propagande et de l’information.

L’homme qui vient de rejoindre les rangs du PPA n’a pas encore 30 ans, mais il a acquis de l’expérience dans divers domaines. En 1937, il part travailler dans la région de Metz (Carrières de chaux ?) et aux Salines dans la Camargue en France. Il passe son service militaire, ce qui lui vaudra d’être mobilisé  pendant la Seconde guerre mondiale. Revenu à la vie civile, il bénéficie d’une licence de transport qui assure la liaison entre Arris et Batna.

A la faveur des consultations électorales de l’après-guerre, Mostefa Ben Boulaïd s’aguerrit aux manœuvres politiques. Lors des élections des membres de l’Assemblée algérienne le 4 avril 1948, il est  candidat du MTLD. Il en sort vainqueur au premier tour, mais l’immixtion de l’administration coloniale le priva de son élection au second tour.

Cette défaite conforta Mostefa Ben Boulaïd dans ses convictions, à savoir que la voix légaliste ne conduisait qu’à une impasse. En tant que membre de l’Organisation Spéciale (créée lors du 1er Congrès du  MTLD tenu à Alger, en février 1947), son choix était déjà fixé pour une autre alternative.

Il consacra alors tout son talent dans l’organisation clandestine des groupes de l’OS à l’échelle de l’Aurès. A l’heure du danger, c’est-à-dire lors de la découverte de l’OS par la police française (mars 1950), sa région fut préservée des arrestations. Mieux, il se permit d’offrir un refuge à tous les militants recherchés. C’est ainsi que Lakhdar Ben Tobbal, Rabah Bitat, Habachi Abdesselam, Mohammed Ben Djeddou, Mekki Tlinani y ont  séjourné sans jamais être inquiétés du 1er août 1950 au mois de novembre 1952 (source. Benkhedda p .165).

Mais, lors des élections de février et juin 1951 (renouvellement triennal de l’Assemblée algérienne et élections législatives), les groupes de choc de l’OS reçurent l’ordre de brûler les urnes dans plusieurs bureaux de vote en cas d’intervention de l’administration coloniale. Face à cette sorte de guerre d’usure, les autorités françaises déclenchèrent à plusieurs reprises des grandes manœuvres destinées à rechercher les fauteurs de troubles qui sont confondus avec les bandits ordinaires. L’opération «Aiguille» dura plus de huit mois sans jamais réussir à saisir les véritables meneurs…

Pour Mostefa Ben Boulaïd, c’est une autre évidence qui s’impose. Aucune information n’a filtré, ses groupes ont été insaisissables ; autant dire que l’emprise nationaliste est réelle sinon totale sur la population  de l’Aurès.

Il en est de même lors de l’explosion accidentelle survenue à Batna, le 19 juillet 1953, dans la petite bijouterie tenue par les frères Mechlek. La police découvre des explosifs et des bombes artisanales déposées par Mostefa Ben Boulaïd. Si les frères Mechlek arrêtés ne sont inculpés que pour «détention d’armes sans autorisation», c’est bien grâce à l’habileté de la défense payée généreusement par Mostefa Ben Boulaïd.

Et pour étouffer l’affaire rapidement, il offrit des dédommagements   aux victimes.
L’administration locale, notamment l’administrateur de la commune mixte d’Arris, n’ignore rien du rôle et de l’autorité qu’exerce Mostefa Ben Boulaïd dans l’organisation politique de l’Aurès.

Des preuves, elle en accumule mais elles sont insuffisantes à l’inculper. Elle se résolut à lui retirer «la carte Violette» qui l’autorisait à exploiter la ligne de transport des voyageurs entre Arris et Batna, en 1953.

C’est que Mostefa Ben Boulaïd jouit d’une bonne réputation d’homme pondéré et évolué. On le sait membre influent du PPA-MTLD dont il a rejoint le Comité central au cours de l’été 1951. Il suit attentivement les soubresauts qui agitent les instances dirigeantes du parti, divisées sur les formes de lutte à privilégier. Il vivra de l’intérieur la mise à l’écart des militants de l’OS, «ces illégaux», et les désaccords entre Messali et le Comité central.

La reconstitution de l’OS décidée lors du second congrès du MTLD (avril 1953) et la création du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA) en mars 1954 lui donnent l’occasion de relancer la préparation de ses hommes pour la lutte armée.

Vers l’insurrection armée

Le cours des événements se précipite entre la naissance du CRUA et le déclenchement de la guerre de Libération nationale à la faveur de  plusieurs facteurs. Au cours de cette période, à l’instar de ses compagnons du CRUA, Mostefa Ben Boulaïd multiplie les contacts pour tenter de ressouder les rangs autour du CRUA. Il est connu pour ses qualités de diplomate, il sait défendre une idée et convaincre ses interlocuteurs. Ainsi, il sut rallier au CRUA Krim Belkacem et Ouamrane qui contrôlaient la Kabylie.

Mais il essuya un échec auprès de Messali Hadj qu’il rencontra à Niort, en compagnie de Hachemi Hamoud. L’enlisement de la crise entre Messali et le Comité central finit par éclater au grand jour, annulant les espoirs de réconciliation et de la préservation de l’unité du parti. Mais cette crise coïncide avec la nouvelle de la défaite française à Dien Bien Phu le 8 mai 1954, qui écarta définitivement les hésitations de ceux qui repoussaient à plus tard la lutte armée.

Le rêve de la libération commença à se concrétiser avec la décision de déclencher l’insurrection armée lors de la réunion des «22» militants qui se déroula sous la direction de Mohamed Boudiaf et Mostefa ben Boulaïd, à Alger, le 25 juillet 1954. Avec les Messalistes et les Centralistes, les relations ne sont pas encore rompues. Les nouveaux responsables nourrissent encore l’espoir de les rallier.

Mais devant le refus de Messali et les atermoiements des Centralistes, ceux qu’on continue de désigner par Activistes cherchent d’autres têtes d’affiche.

Avec Boudiaf, Ben Boulaïd se rend à El Eulma (ex-Saint Arnaud) auprès du docteur Lamine Debaghine. La proposition de prendre la direction du mouvement qui allait commencer prochainement est déclinée par Lamine Debaghine, en retrait du monde de la politique depuis son exclusion en 1949.

Les mois suivants, Mostefa Ben Boulaïd se déplace beaucoup pour parfaire l’organisation d’abord à Alger avec les cinq autres chefs de l’insurrection. Selon Aïssa Kechida, c’est Mostefa Ben Boulaïd qui encadra la formation d’artificiers dans la ferme de Kaddour El Hadjim à Crescia.

Enfin, le 23 octobre 1954, a lieu au domicile de Mourad Boukechoura, situé à Pointe Pescade (Raïs Hamidou), «la dernière réunion historique» où Boudiaf, Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Bitat, Didouche et Krim allaient décider de la date» (Kechida, p. 91) du déclenchement de l’insurrection.

De retour à Batna, Mostefa Ben Boulaïd sonne le rappel des principaux responsables dont Bachir Chihani, Abbas Laghrour, Adjel Adjoul, Bachir Hadjadj, Tahar Nouichi, Messaoud Bellagoune…Les réunions se succèdent à la fin du mois d’octobre 1954.
D’abord à Lokrine (Chemora) chez Abdallah Oumezetti (Ben Mziti) avec les principaux chefs de l’Aurès. Puis, dès le 30 octobre 1954, c’est à la dechra des Ouled Moussa (Ichmoul) dans la maison de Ali Benchaïba que les hommes mobilisés reçoivent des armes et les dernières instructions concernant les attaques à mener à Arris, Batna, Barika, Biskra, Khenchela, la mine d’Ichmoul, Zellatou, T’kout, le Khroub, Aïn M’lila. Rien n’est laissé au hasard.

L’une des recommandations concerne l’interdiction de porter atteinte aux civils européens. D’autres groupes sont chargés de distribuer le tract annonçant la naissance du Front de libération nationale (FLN) et de son bras armé : l’Armée de libération nationale (ALN).
Si tous les objectifs fixés ne furent pas atteints,  l’essentiel résidait dans le retentissement des actions de sabotage et des attaques, annonciatrices de la rupture avec le système colonial français.

Le départ de Mostefa Ben Boulaïd vers l’égypte (l’arrestation)

Le 12 janvier 1955, Mostefa Ben Boulaïd décide de se rendre au Caire, en Egypte, auprès de la Délégation extérieure du FLN. Il est accompagné de Mestiri Amor qui lui sert de guide. Il est arrêté le 11 février 1955 à Ben Gardanne, à la frontière qui sépare la Tunisie de la Libye. Remis aux autorités françaises de La Surveillance du territoire, Mostefa Ben Boulaïd fera l’objet de plusieurs auditions durant plusieurs jours. Plusieurs commissaires des Renseignements Généraux furent dépêchés d’Alger et de Batna pour l’interroger. L’un d’eux, Roger Le Doussal,  a livré son témoignage. Il en garde «le souvenir d’un homme qui l’avait à la fois séduit, irrité et impressionné». A propos de la rencontre Vincent Monteil, membre du cabinet de Jacques Soustelle avec Mostefa Ben Boulaïd, Le Doussal remet en cause le prétendu climat de confiance qui aurait régné entre les deux hommes, selon Yves Courrière.

Bien au contraire, Ben Boulaïd aurait déclaré à Le Doussal : «Vous êtes forts, c’est pour me faire parler que vous m’avez inventé ce non-policier !». Mostefa Ben Boulaïd observa la réserve de rigueur à l’encontre de Monteil et en aucune manière il n’y eut «amorce d’un dialogue politique». Lors de son arrestation, Mostefa Ben Boulaïd était en possession de plusieurs documents qui renseignèrent les autorités françaises sur la composition humaine de l’organisation, les moyens dont elle disposait.  Les pionniers de la Révolution sont au nombre de «349 maquisards auxquels il convient d’ajouter une section de commandement de dix hommes».

Ces documents ont abouti au service de Jean Vaujour, directeur de la Sécurité générale (1953-1955) auprès de Roger Léonard, gouverneur de l’Algérie. Vaujour les a exploités en partie dans son ouvrage De la révolte à la révolution, aux premiers jours de la guerre d’Algérie. Il les a déposés au Service Historique de la Défense, au château de Vincennes. Leur consultation est  soumise à une dérogation.

Soixante ans après son décès, ne peut-on espérer leur restitution à l’Algérie ?

Ramené en Algérie, Mostefa Ben Boulaïd fut condamné à mort quatre fois entre juin et décembre 1955. C’est de la prison du Coudiat à Constantine que Mostefa Ben Boulaïd va s’évader la veille du 11 novembre 1955, en compagnie de dix autres condamnés à mort. Il laissa au-delà du sensationnel de l’évasion qui a fait la Une des journaux de l’époque, c’est le contenu de la lettre laissée par Mostefa Ben Boulaïd à ses geôliers qui est passé inaperçue et où il écrit : «La paix et la prospérité du peuple algérien se trouvent dans une République algérienne élue au suffrage universel, sans distinction de race ni de religion».

Le retour de Mostefa Ben Boulaïd dans l’Aurès

Quelques jours après son évasion, Mostefa Ben Boulaïd est accueilli par ses proches dont son frère Omar, à Oustili. Il reçoit ses anciens compagnons, ses compagnons de toujours, Hadj Lakhdar, Ali Benchaïba, Maddour Azoui, Ali Baâzi, Messaoud Benaïssa… Il pressent que les choses ont bien changé depuis son départ. Il apprend la liquidation de Bachir Chihani par ses frères d’armes. Il ne veut pas croire à l’implication de Abbas Laghrour et Adjel Adjoul.

A la fin de novembre, il parvint à reprendre contact avec la plupart des chefs de l’Aurès.
Mostefa Ben Boulaïd consacre tout son temps à rendre visite aux maquisards des différentes régions et à poursuivre la réorganisation des structures du FLN/ALN. Il tient plusieurs réunions avec les chefs de région de l’Aurès avant de rejoindre Nara dans le djebel Lazreg pour une rencontre décisive, fixée pour le 23 ou 24 mars 1956.

La fin tragique de Mostefa Ben Boulaïd

Du côté de l’armée française, les troupes poursuivent leur mission de rétablissement de «l’ordre» ou «de pacification», pour ne pas dire la guerre. En parallèle, le Groupement léger d’intervention (GLI), mis sur pied par le service «Action» du SDECE par les capitaines Krotoff alias «Kleber» et Erouart, arrive dans l’Aurès. Leur objectif est de mettre hors d’état de nuire le chef de l’insurrection algérienne. Le GLI commence à opérer dans la région d’El Amra (versant méridional de l’Ahmar Khaddou) où «une importante bande de rebelles» est signalée. A l’issue de l’accrochage entre maquisards de l’ALN et les soldats du GLI, le capitaine Krotoff est abattu le 9 mars 1956. C’est donc au capitaine Erouart qu’échut de mener à bout l’opération «Cantate» destinée à supprimer le chef de la Zone 1. Celle-ci a consisté au largage de quatre colis dont l’un contenait une radio piégée le 17 mars 1956, au djebel Lazreg, autour de Nara.

Dans la nuit du 22 au 23 mars, Mostefa Ben Boulaïd est à Nara, il demande qu’on ramène la radio récupérée du côté du poste militaire de Ouarka. En y mettant des piles, le poste piégé explose, entraînant la mort de Mostefa Ben Boulaïd, Abdelhamid Lamrani son secrétaire, Mohamed Cherif Benakcha, Ali Baâzi et le sergent Mahfoud. Mostefa Boucetta et Ali Benchaïba sont blessés gravement.

Le moment de panique passé, les survivants prennent la décision de taire la disparition de Mostefa Ben Boulaïd. La Zone 1, future Wilaya I connaîtra alors une période de crise ouverte entre factions désireuses de prendre le pouvoir. Les maquisards de l’Aurès finiront par  surmonter  leurs  désaccords non sans avoir sacrifié bien des vies humaines.


Épilogue : l’opération «Cantate», un terrorisme de l’état français

Au lendemain du 1er Novembre 1954, l’Etat français a répondu à la volonté d’émancipation de l’Algérie exprimée dans l’appel du FLN par une «guerre sans nom». En quelques mois, cette guerre a revêtu tous les aspects d’une guerre totale.

L’élimination de Mostefa Ben Boulaïd est à inscrire dans ce contexte de violence extrême que l’Etat français n’a cessé d’exercer en Algérie depuis que ses troupes ont occupé ses rivages en juillet 1830. Il y a matière pour une anthropologie historique de l’institution qui a commandité le crime. Une telle institution a dû rendre des comptes à sa hiérarchie, soit Guy Mollet, le président du Conseil sous la 4e République, ce même Guy Mollet qui lors des élections législatives de janvier 1956 n’hésita pas à parler de «la guerre imbécile» et à faire la promesse d’ouvrir des négociations et d’œuvrer en faveur de la paix.

On impute le changement d’attitude de Guy Mollet à son voyage en Algérie du 6 février 1956 où il fut reçu par des tomates jetées par les «Ultras» d’Alger. Si les conditions politiques locales ont eu une réelle influence sur les orientations du nouveau gouvernement français, c’est que l’adhésion à la guerre supplantait le désir de paix et que le nationalisme français n’était pas prêt à envisager la décolonisation. Le vote «des pouvoirs spéciaux» du 16 mars 1956 ouvrait la voie à des mesures d’exception qui allaient bien au-delà de celles que l’état d’urgence autorisait.

La préparation de l’opération «Cantate» (dont l’élaboration a sans doute précédé le vote des «Pouvoirs Spéciaux» le 16 mars 1956) était une des réponses mise au point par les théoriciens militaires de la guerre révolutionnaire afin de rétablir l’ordre.
Piéger une radio n’est pas une chose ordinaire. C’est une arme sophistiquée qui a été fabriquée par des experts en la matière, avec l’intention de tuer. Si elle a un sens, c’est celui que dicte la logique destructrice des guerres coloniales.
Pour l’heure, nous ne disposons pas de preuves formelles quant à ces pratiques secrètes de destruction, mais «il n’est point de secret que le temps ne révèle» un jour.

Au-delà de la militarisation de l’espace, des zones interdites, des déplacements de population, du blocus alimentaire, des diversions concoctées par les officines du Renseignement, des dissensions internes aux maquisards et du déchaînement de la terreur fratricide (des fureurs), les populations de l’Aurès ont su mener le combat commencé le 1er novembre 1954 sous la direction de Mostefa Ben Boulaïd. Les maquis ne se vident pas, les solidarités malmenées par les violences de la guerre continuèrent d’apporter leur soutien à l’ALN. «Hizb el thawra» de Mostefa Ben Boulaïd a fini par triompher.

Mostefa Ben Boulaïd repose au mémorial de Nara aux côtés de ses compagnons. Paix à leur âme et gloire à nos martyrs !

O. Siari Tengour | Historienne ,Chercheure au CRASC (siari25.dz@gmail.com)
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