Cinéma&Théâtre

Le théâtre régional de Annaba ressuscite Hadda Beggar

Ecrite par Djallel Khachab et mise en scène par Sonia et Habal Boukhar , la pièce « Hadda ya Hadda » aborde des facettes de la vie de la grande dame de la chanson chaouie Hadda Beggar.

Le rideau s’ouvre sur la jeune Hadda dans les monts d’Aïth Babar à Souk Ahras . Connue pour sa voix qui porte, et son habilité à mémoriser adages populaires et chansons du terroir, Hadda accompagnait sa mère pour animer les fêtes de la famille.

Eprise par le chant et la musique, Hadda, contre vents et marrées, casse alors les tabous, brave l’interdit et s’obstine à choisir la voie de l’art, à une époque où une femme qui chante était considérée comme une honte pour sa tribu.

Hadda, campé par Lydia Laârini, fait, par la suite, la connaissance de celui qui deviendra son mari, le flûtiste Brahim Bendebache, et donne libre cours à sa voix et son talent, pratiquant sa passion et dévoilant son engagement dans la cause de son pays avec ses célèbres chansons “Djoundi khouya”, “Demou sayeh”.

Hadda Beggar est née le 21 janvier 1920 dans les environs de Souk Ahras et morte en janvier 2000 à Annaba.

La rédaction avec l’APS

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